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Articles sur l'apnée du sommeil

Ils partagent leur lit avec une machine pas trop sexy (Publié le 19/03/2017)

DRUMMONDVILLE | Les gens dont le conjoint souffre d’apnée du sommeil ont parfois l’impression de dormir aux côtés de Darth Vador.

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Dédramatiser l'apnée du sommeil par l'humour (Publié le 22/04/2015)

DRUMMONDVILLE. On estime à 700 000 le nombre de Québécois souffrant d'apnée du sommeil. Au moment du diagnostic, plusieurs ont du mal à accepter ce trouble et s'en font une honte. En sa qualité de présidente d'Apnée du sommeil Centre-du-Québec, Lyne Payeur tente de dédramatiser la situation et d'accompagner les personnes apnéiques, entre autres, par des rencontres d'échanges et des séances de "rigolothérapie".

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L’observance d’un traitement par PPC augmente après que les patients aient vu une vidéo de leurs nuits (Publié le 29/09/2014)

Comme plus de 20 millions d’américains, John Brugger a été diagnostiqué comme ayant un syndrome d’apnées du sommeil. Il ronflait, tournait et se retournait et luttait pour respirer pendant la nuit. Ces nuits qui le laissaient épuisé dès le réveil mais qui aussi augmentaient ses risques cardiaques, d’AVC et d’accidents de la circulation liés à la somnolence. Lassé de cette situation, M. Brugger a pris rendez-vous avec son médecin qui n’a pu que lui confirmer l’importance d’utiliser son appareil à Pression Positive Continue (PPC) chaque nuit.

M. Brugger avait bien tenté à plusieurs reprises de s’astreindre à ce traitement, mais comme plus de la moitié des patients sous PPC, il a simplement cessé de l’utiliser comme l’explique ce père de cinq enfants de Commerce City, Colorado « L’appareil était encombrant et j’avais du mal à dormir avec quelque chose sur mon visage ». Mais après avoir visionné une vidéo inquiétante où il se voyait pour la première fois passer une nuit (sans PPC) M. Brugger a eu un choc ! « Maintenant, je ne peux même pas aller dormir sans ma machine, même pour une sieste je mets mon masque » dit-il.

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http://respiradom.fr/actualites/lobservance-dun-traitement-par-ppc-augmente-apres-que-les-patients-aient-vu-une-video-de-leurs-nuits/

L’observance d’un traitement par PPC augmente après que les patients aient vu une vidéo de leurs nuits (Publié le 29/09/2014)

Il a 25 ans dans les années 1960. Il travaille le jour et la nuit. Neurologue à Paris, le jeune chercheur observe que les neurones envoient des influx de façon différente pendant le sommeil de ses patients. Il en déduit que le corps parle la nuit, révélant des pathologies invisibles le jour. Il entame alors des recherches nocturnes avec des malades « dormeurs » placés sous électrodes. Son patron consent à ce qu’il poursuive ses investigations, mais sans lui donner ni le temps ni le budget. Donc, il travaille nuit et jour. Et paye ses électrodes. « Le sommeil, raille sa direction, c’est pour les rêveurs. »

Christian Guilleminault a 77 ans aujourd’hui. Professeur de psychiatrie et de sciences du comportement à l’université de médecine de Stanford, aux États-Unis, il travaille encore, et souvent, la nuit. Il a mis au jour en Californie l’objet de sa recherche, en 1972. Il fut ainsi le premier médecin à observer le syndrome d’apnée du sommeil, source de pathologies diverses. En 1974, il publie « L’Apnée du sommeil » dans la revue scientifique américaine « Pediatrics ». Une découverte fondamentale due à son seul entêtement et… à son départ contraint en Californie.

« Personne n’y croyait »

« En France, j’étais un idiot. Considéré comme naïf, sourit-il. Ma carrière, alors que j’étais un jeune neurologue curieux, était bloquée. Mes recherches aussi. J’avais à mes frais réalisé des études nocturnes sur des patients : électrocardiogrammes, électroencéphalogrammes, respiration, muscles, mouvements. Cela m’avait permis d’envisager une thèse. Je constatais des troubles respiratoires sur des gens ordinaires, des enfants. Des respirations périodiques. J’étais seul, personne n’y croyait. »

Christian Guilleminault participe en 1971, à Bruges, à un congrès international sur le sommeil où il croise un homologue américain. Ce dernier l’invite à s’installer dans son université à Stanford. « Quelques mois plus tard, j’étais parti, j’intégrais un poste d’assistant professeur du département psychiatrie des sciences du comportement avec un laboratoire, des moyens, un bureau, une équipe de chercheurs à mes côtés. À l’époque, on attribue les problèmes de ronflement et de respiration nocturne aux grands obèses qui souffrent d’hypersomnie : le syndrome de Pickwick décrit en 1956. Pickwick, comme le héros d’un roman de Dickens. »

« Je suis arrivé en Californie avec mes 450 enregistrements et mes dossiers, poursuit-il. Et la certitude que le syndrome d’apnée peut toucher tout le monde, provoquant des troubles divers : hypertension, arythmies cardiaques, épuisement. En 1972, on remarque que des enfants sont également victimes d’apnées du sommeil. Ils étaient amenés en consultation, voire hospi- talisés pour des troubles de l’attention, de l’hyperactivité, de la mémoire, énurésie, somnambulisme. Nous les avons testés et soignés. » (Lire ci-contre.)

Trachéotomie, méthode dure

Derrière les constats, la question de la thérapie s’est posée. « Pour les obèses, il a fallu passer par l’étape difficile de la trachéotomie. Très invasif mais efficace, soutient le médecin. Cette méthode, vraiment dure pour le patient, a permis de noter une amélioration de la qualité de vie, mais aussi de progresser pour trouver des solutions moins violentes. Il existe désormais des traitements, des appareillages, de la rééducation maxillo-faciale prenant en compte cette pathologie à tous les âges. C’est un problème de santé publique. »

700 publications plus tard, dans des revues scientifiques prestigieuses, le docteur Guilleminault a fait des émules. Y compris en France. Aux États-Unis, où il a finalement construit sa vie, il a posé une guillotine sur son bureau. « Je suis 100 % français », rit-il